Comment choisir son logiciel de facturation ?

Comment choisir son logiciel de facturation ?

Comment choisir son logiciel de facturation ?

Que vous soyez entrepreneurs, chefs d’entreprise, directeurs administratifs de la filière vins, bières et spiritueux, vous éditez des factures quotidiennement. C’est une tâche chronophage, sans valeur ajoutée et qui vous prend un certain temps. C’est pour cette raison que l’acquisition d’un logiciel de facturation est importante. Pour bien choisir votre logiciel de facturation, vous devez vous poser des questions par rapport à votre métier, vos besoins mais aussi vos spécificités métiers !
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Les critères pour bien choisir son logiciel de facturation

Depuis le 1er janvier 2018, la loi finances a imposé à la majorité des entreprises l’utilisation d’un logiciel de facturation certifié. L’objectif principal de cette loi est de lutter contre les fraudes à la TVA. Sur l’année 2015, ces fraudes représentaient un manque à gagner estimé à 17 milliards d’euros selon le Ministère de l’Économie et des Finances.

Toutes les entreprises assujetties à la TVA qui utilisent un logiciel de facturation permettant d’enregistrer les règlements de leurs clients sont concernées. Les entreprises facturant uniquement des professionnels ne sont pas dans l’obligation d’utiliser un logiciel de facturation certifié. Cependant, si une seule facture est émise au nom d’un particulier, alors l’entreprise se doit d’utiliser un logiciel certifié. Pour les entreprises non concernées par cette loi, il reste quand même conseillé d’utiliser un logiciel de facturation certifié.

Un logiciel de facturation certifié est un système qui satisfait à des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale.

  • L’inaltérabilité : Le logiciel doit conserver toutes les données d’origines relatives aux documents de vente et aux encaissements tout en assurant leur inaltérabilité. Toute modification doit être conservée et datée précisément afin d’assurer un traçage complet de toutes les actions de l’utilisateur.
  • La sécurisation : Les données stockées doivent être protégées contre toute modification.
    La conservation : Tout logiciel de facturation certifié doit proposer une fonction de clôture afin d’empêcher toute action sur une période passée. Cette clôture doit être au minimum annuelle ou par exercice lorsque celui-ci n’est pas calé sur l’année civile. Pour chaque période clôturée, des données cumulatives doivent être enregistrées dans le logiciel.
  • L’archivage : Le logiciel doit permettre d’archiver les données (par période maximum d’1 an) et de garantir l’intégrité de ces archives dans le temps. Ces archives doivent pouvoir être facilement exploitables par l’administration. Une fois archivées, les données peuvent être purgées du logiciel.

Attention toutefois aux faux logiciels de facturation certifiés loi anti-fraude à la TVA. Sachez qu’un éditeur de logiciel ne peut pas se certifier lui-même.

La législation pour lutter contre la fraude à la TVA, votée dans la loi de finance (article 88 – n° 2015-1785) concerne les logiciels de caisse, les logiciels de facturation, les logiciels de gestion et même les sites e-commerce utilisés par une entreprise assujettie à la TVA qui enregistre des opérations de ventes à des non assujettis à la TVA.

La loi prévoit deux façons de prouver qu’un logiciel est conforme à ses utilisateurs :

  • Avoir recours à un organisme indépendant et accrédité comme l’Afnor (NF 203 ou NF 525) ou le LNE
  • L’éditeur peut aussi prendre la responsabilité d’auto-attester la conformité de son logiciel. Le logiciel ne sera pas pour autant certifié.

Les points d’alertes pour vérifier la conformité d’un logiciel de facturation :

  • Le logiciel vous permet de supprimer une facture.
  • Celui-ci ne vérifie pas la numérotation et la chronologie de vos factures et avoirs.
  • Vous avez la possibilité de modifier une facture sans passer par un avoir ou une annulation par remplacement de facture.
  • Vous n’avez pas la possibilité de télécharger l’archive fiscale que vous devez conserver en cas de contrôle administratif.
  • Vous pouvez émettre des factures sans indiquer au minimum le nom et code postal pour un client particulier.
  • Le logiciel permet de faire des factures antidatées sans indiquer la date d’émission ou des factures dans le futur.
  • Il ne procède pas à des clôtures journalières, mensuelles et annuelles des ventes.
  • L’éditeur n’est pas en mesure de vous fournir la documentation technique et de tests sur le logiciel que l’administration peut réclamer en cas de contrôle.

Quel que soit le logiciel de facturation de votre choix, cet outil est indispensable pour envisager sereinement la dématérialisation des documents.

Les critères pour bien choisir son logiciel de facturation

Demandez vous : Quelles sont les fonctionnalités de base que je désire ?

  • Gestion des clients : Avoir un seul outil pour la gestion des factures et des clients est un atout considérable. En effet, vous allez pouvoir en 1 seul clic, générer la facture du client à partir des informations présentes dans sa fiche commerciale.
  • Gestion des paiements : Cela vous assure un meilleur suivi financier de votre activité. De plus, cela vous évitera de passer trop de temps à vérifier les différents paiements.
    Gestion des impayés et relance automatique : Dès qu’une facture est dépassée et que le paiement n’a pas été enregistré, le logiciel vous signalera l’impayé.
  • Gestion des factures et des devis : Un bon logiciel de facturation c’est aussi celui qui vous permettra de générer en amont des devis.
  • Un logiciel qui permet la personnalisation : Votre identité de marque se définit par votre logo, votre charte graphique. Votre logiciel de facturation doit vous permettre de personnaliser vos factures à l’effigie de votre organisation.
  • L’implantation des serveurs de l’éditeur : Si vous optez pour un logiciel de facturation en ligne (en mode SaaS), votre attention doit se porter sur deux points. Vous devez veiller à ce que les données hébergées par le prestataire soient stockées sur un espace sécurisé, mais aussi de vous renseigner sur le lieu d’implantation de serveurs de l’éditeur. En effet, cela à un impact sur les données de votre entreprise, par exemple, aux Etats-Unis, l’administration américaine a accès à toutes les données informatiques.

Posez-vous aussi la question : Est-ce que les données de facturation sont transformées automatiquement ou manuellement en écritures comptables ? Le choix de cette fonctionnalité est crucial pour éviter les erreurs.

Certes, tenir compte de tous ces paramètres n’est pas évident au début, mais il vaut mieux s’y habituer parce que la facturation électronique est la prochaine étape de la dématérialisation.

Facturation électronique obligatoire pour tous

Le gouvernement français, au travers de l’article 153 de la Loi de Finances pour 2020, souhaite généraliser la facturation électronique entre assujettis dès 2023.

Qu’est-ce qu’un logiciel de facturation certifié ?

Depuis le 1er janvier 2018, la loi finances a imposé à la majorité des entreprises l’utilisation d’un logiciel de facturation certifié. L’objectif principal de cette loi est de lutter contre les fraudes à la TVA. Sur l’année 2015, ces fraudes représentaient un manque à gagner estimé à 17 milliards d’euros selon le Ministère de l’Économie et des Finances.

Toutes les entreprises assujetties à la TVA qui utilisent un logiciel de facturation permettant d’enregistrer les règlements de leurs clients sont concernées. Les entreprises facturant uniquement des professionnels ne sont pas dans l’obligation d’utiliser un logiciel de facturation certifié. Cependant, si une seule facture est émise au nom d’un particulier, alors l’entreprise se doit d’utiliser un logiciel certifié. Pour les entreprises non concernées par cette loi, il reste quand même conseillé d’utiliser un logiciel de facturation certifié.

Pour aller plus loin…

Comment exploiter la puissance du CRM marketing ?

Comment exploiter la puissance du CRM marketing ?

Comment exploiter la puissance du CRM marketing ?

Ceux qui adoptent une approche générique qui s’adresse à un persona générique, sont en échec, là où ceux qui développent des expériences clients personnalisées, parviennent à se démarquer. Les organisations qui concentrent leurs efforts sur le client et qui sont capables de déployer une expérience client de premier plan, sont celles qui tireront leur épingle du jeu.

Qu’est-ce que le marketing basé sur le CRM ?

Le secteur du marketing traverse une période décisive, aujourd’hui tous les marketeurs utilisent les mêmes méthodes et ne se démarquent plus.

« Rien n’est permanent, sauf le changement » Héraclite

Le marché évolue constamment, ainsi que les besoins des utilisateurs et des consommateurs, il faut donc suivre le rythme et innover.

Nous sommes passés de l’outbound à l’indound.

    • Outbound = Intrusif et centré sur le marketeur,
    • Inbound = Pertinent et centré sur le client.
    • De la quantité à la qualité.
    • Pour sortir du lot, il faut avoir un message pertinent, centré sur le client.
      Les marketeurs ont un choix décisif à faire, il y a plus de moyens de communiquer avec l’audience.

Le constat en 2021

  • Tout le monde est créateur de contenu, il n’y a plus besoin d’être un professionnel pour faire du contenu,
  • Les outils marketing sont largement accessibles, il n’y a plus besoin d’avoir toute une équipe pour utiliser les outils.
  • Les géant du web cherchent à s’approprier les parcours clients, nous avons besoins de ces acteurs, toutefois, l’important est de s’assurer que votre acquisition sera pérenne, d’où le concept de loyalty
  • Les clients exigent de la personnalisation et de la confidentialité, ils ont des exigences élevées, avoir du contenu spécifique pour eux. Ils attendent des entreprises que leur vie privée soit respectée. Ce qui a un impact sur la collecte des données. Vous aurez donc besoin d’un CRM centralisé.
  • La pandémie chamboule davantage la communication web, il y a encore plus d’acteurs présents.

L’impact de ce changement :

  • Les client se désintéressent,
  • Le coût d’acquisition a augmenté,
  • Les marketeurs peine à exercer un impact.

Quelle est la solution ?

La pertinence : prendre le temps de comprendre son audience, le marché, le cycle de vie du client :

« Les organisations qui axent leurs messages personnalisés sur l’aide qu’elles peuvent apporter aux clients enregistrent un impact commercial 16% supérieur. » Gartner

L’attention devient rare. Pour créer des expériences clients réellement personnalisées et interactives, vous devez collecter des données pertinentes et les mettre à profit dans l’ensemble de vos activités marketing. Le parcours clients n’est plus linéaire et il faut s’adapter en permanence.

Utilisez les données pour être centré sur le client

Prédire les tendances → Comprendre le comportement des clients → Personnalisez le parcours clients → Créez des communautés engagées → Augmentez la rétention et le cycle de vie de vos clients

Les difficultés sont les suivantes :

  • Vous ne disposez pas d’une vue unifiées de vos clients,
  • Vous devez solliciter les équipes opérationnelles pour obtenir les données,
  • Vous avez du mal à personnaliser vos communications à grande échelle, au delà des tactiques de base, car on ne connaît pas l’ensemble du parcours client,
  • Vous n’êtes pas en mesure d’analyser efficacement les données disponibles.
    vous devez gérer à la fois les préférences des clients en matière de personnalisation et leur exigence de confidentialité.
  • Lorsque les données sont dispersées entre plusieurs systèmes, il est impossible de déployer une expérience client pertinente et convaincante, car le suivi des clients n’est pas continu.

Les équipes ne travaillent pas sur les mêmes silos :

    • L’équipe marketing est sur une plateforme de marketing automation,
    • L’équipe commerciale utilise le CRM,
    • Et les développeurs sont sur le CMS.

Le marketing doit être basé sur le CRM

Lorque les données clients sont intégrées à vos outils marketing, personnaliser vos communications devient plus simple.

Les données sont devenues essentielles, mais les utilisez-vous au profit de vos clients ?

  • Utilisez des données pour segmenter et cibler vos audiences,
  • Tirez parti de l’automatisation pour assurer le nurturing de vos contacts et transférez les leads qualifiés,
  • Créez du contenu cohérent sans l’aide d’un développeur web,
  • Utilisez des rapports pour présenter le ROi de vos efforts marketing,
  • Assurez la cohérence de votre message dans vos e-mails, le chat en direct et l’ensemble de vos communications.

Visions unifiée du client VS Vision fragmentée du client

  • Une vue unifiée de l’intégralité des données, comportements et interactions clients au service des toutes les composantes de votre marketing.
  • Lorsque les données sont réparties entre différents systèmes, le CRM ne peut pas remplir sa vocation de centre unique d’information.

Segmentation en temps réel VS Listes ad hoc

  • Créez les segments les plus précis possibles grâce aux données du CRM, actualisées en temps réel pour des campagnes hautement ciblées et un ROI maximisé.
  • Des listes compilées à partir de différentes bases de données conduisent à une perte de la donnée et réduisent la pertinence de votre ciblage.

Contenu diffusé en fonction des données VS Contenu diffusé en fonction de l’inspiration

  • Envoyez à vos clients du contenu pertinent au moment le plus opportun en vous appuyant sur les données du CRM pour la diffusion de vos campagnes.
  • Envoyez du contenu au hasard à des listes de destinataires issues de systèmes différents présente un risque élevé de signalement pour spam en raison de préférences de communication non actualisées.

Automatisation agile VS Automatisation statique

  • Une automatisation efficace doit s’appuyer sur les données actualisées du CRM, ainsi que sur les événements comportementaux en temps réel.
  • Les listes statiques ne permettent pas de fournir aux clients l’expérience personnalisée qu’ils attendent.

Rapports tirés du CRM VS Rapport compilés

  • Des données de reporting intégrées au CRM permettent d’analyser les performances en continu, afin d’optimiser l’expérience client et de la personnaliser plus finement.
  • Combiner des données issues de différents systèmes ne permet pas d’en appliquer les enseignements aux campagnes ni d’en tirer des analyses concrètes.

Les données entrantes en temps réel pour alimenter votre marketing en continu

En adoptant le marketing basé sur le CRM, vous créez un système d’interaction efficace pour vos clients, votre marketing et votre entreprise.

En combinant tous les meilleurs leviers d’acquisition digitale, nous personnalisez votre processus de prospection pour des résultats et un retour sur investissement optimal.

Comment être centré sur le client ?

  • Comprenez ce qui intéresse les gens,
  • Identifiez où se situent les utilisateurs dans le parcours clients,
  • Personnalisez votre communication, tout le monde ne veut pas acheter votre produit,
  • Créer une image de marque forte en connectant vos plateformes marketing.

Le CRM, l’outil idéal pour analyser la concurrence

Disposer d’une base de données qualifiée qui recense vos concurrents de façon pertinente est une clé importante dans la conduite de vos affaires. Les objectifs sont de différentes natures mais avec une même finalité : gagner des opportunités commerciales !

Le CRM est donc idéal pour analyser votre environnement concurrentiel et optimiser votre développement commercial :

  • Pourquoi perdez-vous ou gagnez-vous souvent des affaires face à tel ou tel concurrent ?
  • Quels arguments pouvez-vous mettre en avant lorsque vous êtes en compétition avec lui pour un nouveau contrat ?
  • Dans quels secteurs d’activité se situent principalement ses clients ?
  • A-t-il un secteur géographique de prédilection ?

Ensuite, vous pouvez segmenter votre base de données afin de mener des actions marketing et commerciales sur une cible précise, par exemple sur tous les clients de tel concurrent ou les clients de chacun de vos concurrents sur tel secteur d’activité.

Pour aller plus loin…

Embaucher un salarié : quel est le budget à prévoir ?

Embaucher un salarié : quel est le budget à prévoir ?

Embaucher un salarié : quel est le budget à prévoir ?

Lorsque vous prévoyez d’embaucher un salarié, il faut que vous gardiez à l’esprit que cela ne revient pas seulement à payer son salaire, mais également toutes les cotisations sociales.
Vous ne pouvez pas non plus prévoir d’embaucher sans budgétiser les dépenses additionnelles. Ces dernières concernent tous les frais, hors salaire et cotisations sociales, qu’un salarié entraîne pour l’entreprise.

Le salaire ou rémunération nette

Au sein d’une même entreprise, les salaires des employés peuvent varier en fonction du poste occupé, des heures travaillées, des primes de ceux qui doivent œuvrer de nuit et en week-end… Il peut également être ajusté en fonction des diplômes et de l’expérience professionnelle.
Quand vous prévoyez d’embaucher, il est judicieux d’établir une sorte de cahier des charges de compétence, expérience… requises par le poste. Il est évident qu’un ouvrier non qualifié gagnera moins qu’un ouvrier qualifié qui, quant à lui, gagnera moins qu’un ingénieur ou un directeur marketing.
Dans le cas d’une création d’un poste à responsabilité, il faut que vous analysiez bien ce qui semble le plus rentable pour vous : embaucher un cador du métier qui vous garantit, à priori, une retombée économique plus importante, mais qui coûte plus cher qu’une personne de moindre diplôme et/ou de moindre expérience, au risque que les résultats escomptés par son embauche ne soient pas atteints.

Les charges sociales

Tout employeur, en même temps qu’il paie un salaire à un employé, paie des charges sociales, quel que soit le type de contrat de travail signé, même temporaire. Récoltées par l’Urssaf, elles servent à alimenter notamment les indemnités des chômeurs, les services de la médecine du travail…
Les charges sociales sont composées de 2 éléments : les cotisations sociales salariales sont prélevées sur la rémunération brute du salarié quand les cotisations sociales patronales sont à votre charge. Selon l’option choisie, vous devez régler l’ensemble de vos charges sociales de façon mensuelle ou trimestrielle.
Additionnés ensemble, le salaire et les charges sociales représentent le salaire brut, dont le montant correspond donc au budget total à envisager pour le salaire de chaque employé.

Les dépenses additionnelles de chaque employé

Que ce soit votre participation à la mutuelle collective, les indemnités kilométriques, les frais de gestion (établissement du contrat de travail et des fiches de paie…), ou encore, le matériel dans lequel il va falloir que vous investissiez pour ce poste (ordinateur, téléphone…), aucun frais liés au futur salarié n’est à négliger avant d’embaucher. Il ne faudrait pas que, au bout de quelques mois, vous vous rendiez compte que vous ne pouvez pas supporter les frais mensuels de cette embauche et qu’elle nui à votre résultat final.

Les frais annexes de chaque salarié

Il faut également que vous pensiez que la création d’un poste supplémentaire va forcément augmenter les frais d’énergie, de téléphonie… que vous ne devez pas négliger dans votre budgétisation.

Pour aller plus loin…

Recruter et embaucher un salarié : ce qu’il faut savoir

Recruter et embaucher un salarié : ce qu’il faut savoir

Recruter et embaucher un salarié : ce qu’il faut savoir

Embaucher un salarié ne revient pas seulement à signer un contrat de travail. Toute une logistique est à organiser en amont de l’embauche et il faut garder à l’esprit que la loi française exige de l’employeur certaines formalités comme la déclaration préalable d’embauche. Le recruteur devra également procéder à l’inscription du nouvel employé au registre du personnel ainsi qu’à son affiliation aux différentes caisses complémentaires (mutuelle, retraite…) et prévoir de remplir d’autres formalités spécifiques quand il veut embaucher certaines catégories de personnes, notamment les handicapés.

La budgétisation

Avant toute embauche, il est impératif que vous calculiez le coût total que va représenter ce nouveau poste. En plus du salaire brut, comprenant la rémunération de l’employé et les cotisations sociales, vous devez budgétiser les dépenses additionnelles du futur employé : votre part obligatoire à la mutuelle collective, les indemnités kilométriques, les frais de gestion (contrat de travail, des fiches de paie…), le matériel à acheter pour ce poste (ordinateur, téléphone…) sans oublier les augmentations des frais d’énergie, des factures téléphoniques…
Vous bénéficiez de réduction du coût de l’embauche quand vous recrutez certaines catégories de personnes comme les demandeurs d’emploi, les apprentis, les jeunes… Vous retrouverez ces aides sur le site du gouvernement à la rubrique « aides à l’embauche ».
Vous bénéficiez également d’une réduction des cotisations patronales sur tous les salaires n’excédant pas 160 % du SMIC.

Le recrutement

A moins qu’un salarié vous soit vivement conseillé par l’une de vos connaissances, vous devez faire savoir qu’un poste est à pourvoir au sein de votre entreprise.
Pour ce faire, vous devez rédiger et publier une offre d’emploi. Pensez que vous allez devoir procéder ensuite à la lecture des CV et des lettres de motivation des candidats avant de recevoir ceux qui auront retenu votre attention. Afin d’éviter de perdre un temps précieux tout en répondant aux exigences administratives, vous devez rédiger une annonce détaillée comportant des informations sur l’entreprise, une description précise du poste et des missions à remplir, les salaires (net et brut) ainsi que tous les avantages que vous offrez (mutuelle, tickets restaurants…)
Une fois rédigée, vous devez la publier sur les canaux de diffusion tels que Pôle Emploi et les agences de recrutement ainsi que sur les supports les plus adaptés à votre secteur (journaux et magazines ciblés, sites internet dédiés…).
Il ne vous restera plus qu’à sélectionner les meilleurs CV et à prévoir le temps nécessaire aux entretiens d’embauche. Il est recommander au cours de ces derniers de laisser le candidat s’exprimer et poser toutes les questions qui lui viennent à l’esprit. Vous serez d’autant mieux fixer sur ses compétences soft skills et hard skills qui aiguilleront votre choix.

Les démarches administratives

La déclaration préalable d’embauche se fait auprès des services de l’Urssaf grâce à son service gratuit TESE (titre emploi service entreprise.) ou via le site administratif « net-entreprises.fr » dans la huitaine précédent la prise de poste. Il faut aussi que vous prévoyiez que l’employé devra être reçu par la médecine du travail dans les 3 mois qui suivent son embauche.

Pour aller plus loin…

Indemnités kilométriques : le barème forfaitaire des frais de voiture

Indemnités kilométriques : le barème forfaitaire des frais de voiture

Indemnités kilométriques : le barème forfaitaire des frais de voiture

En France, chaque salarié bénéficie d’une déduction forfaitaire de 10 % pour ses indemnités kilométriques, directement appliquée aux revenus, quand la distance entre son domicile et son travail ne dépasse pas 40 km. Au-delà, les frais ne rentrent pas en compte sauf en cas de circonstances particulières reconnues.
Quand le salarié estime que les dépenses annuelles occasionnées sur son véhicule dans le cadre de ses déplacements professionnels sont supérieurs à ces 10 %, il a 2 possibilités au moment de sa déclaration de revenus. Soit il déduit ses dépenses réelles, à la condition de fournir toutes les factures, soit il peut calculer ses indemnités forfaitaires kilométriques à l’aide du barème forfaitaire des frais de voiture, publié chaque année par l’administration fiscale sous forme de tableau.

En quoi consiste le barème forfaitaire des frais de voiture ?

Qu’il soit acquis, en location ou en crédit-bail, tous types de véhicules appartenant à un salarié, à un dirigeant ou au chef d’entreprise, sont éligibles au barème forfaitaire des frais de voiture à partir du moment où ils sont utilisés pour des déplacements professionnels. À ces fins, l’indemnité kilométrique est en outre exonérée de charges sociales quand le nombre de kilomètres remboursés par l’entreprise à ses salariés ne dépassent pas 15 000 km annuels. Au-delà, l’entreprise est assujettie à la TVS (Taxe sur les Véhicules de Sociétés).
Dans un souci de cohérence, le montant des indemnités indiquées sur le tableau est établie en fonction des caractéristiques du véhicule : 2 ou 4 roues, sa puissance, l’énergie avec laquelle il est alimenté, son amortissement, les dépenses en pneumatiques… Si le barème prend en considération les frais de carburant, les primes d’assurance, l’amortissement, l’entretien et les réparations du véhicule, il n’inclut pas les frais de stationnement et de péage. Ces derniers pourront toutefois être additionnés au montant indiqué sur le barème sous réserve de présenter les factures.

A qui s’appliquent les indemnités kilométriques ?

Concernant essentiellement les salariés, les indemnités kilométriques peuvent toutefois s’appliquer au dirigeant et au gérant majoritaire d’une société quand ceux-ci sont salariés déclarés de leur entreprise. Ceux qui exercent une profession libérale ne peuvent bénéficier d’une déduction de frais professionnels et ont tout intérêt à opter pour l’application du barème forfaitaire kilométrique. Seuls les commerçants et artisans ne peuvent l’appliquer.

Pour respecter ses obligations de justifier ses dépenses, l’entreprise ne peut pas prendre en considération un remboursement sans justificatifs qui doivent impérativement mentionner la carte grise du véhicule, les lieux de départ et d’arrivée, le nombre de kilomètres parcourus, la date et le motif du déplacement.

Comment gérer les indemnités kilométriques ?

Pour les TPE, un tableur informatique suffit à la gestion des frais kilométriques.

Pour les autres, il est conseillé d’installer un outil informatique spécialement dédié à leur gestion ou d’intégrer un module spécifique à une de ses applications métiers. Sous licence ou en open source, ils sont des assistants indispensables dès lors que votre entreprise doit rembourser des frais kilométriques à ses salariés.

Pour aller plus loin…